Historique

Divers événements

Des bas-reliefs égyptiens sculptés en 1190 avant JC évoquent des combats d’escrime à l’occasion de compétitions sportives, et lors des premiers Jeux olympiques de l’Antiquité , en 776 avant Jésus-Christ, des combats d’escrime ont lieu. Nous retrouvons l’escrime lors des jeux du cirque romains où les gladiateurs (du latin gladius, « épée ») pratiquaient le combat à mort.



L'abandon du duel

Avec le temps, le duel perd ce caractère judicaire ; il devient un moyen de venger son honneur. Il n’a cependant jamais été légalisé en France et de nombreuses lois s’y opposaient mais il avait toutefois gardé quelque chose d’officiel puisque pour se battre il fallait la permission royale. Les antagonismes entre les princes ont entretenu cette coutume ; ainsi Charles Quint provoqua François I er en duel en 1528, mais le combat n’eut jamais lieu. À partir d’Henri II, les rois ont refusé à leurs sujets le droit de se battre. En 1602, Henri IV décréta que la participation à un duel était passible de la peine de mort.



Les Bellatores

En réponse à la violence née de la dissolution de la monarchie carolingienne et de l’émiettement de l’autorité, la féodalité apparaît à partir du IX e siècle. La société se partage alors en trois groupes : les Oratores, ceux qui prient, les Bellatores, ceux qui combattent et les Laboratores ceux qui travaillent. Les Bellatores ont le privilège du port d’armes et pour eux guerroyer est un métier, une raison de vivre. Avec la lance, l’épée est l’arme de prédilection du combattant et une fonction symbolique (par exemple lors de la cérémonie de l’adoubement). Pour porter et manier les armes, il faut s’entraîner sans relâche ; l’armement a tendance à s’alourdir. L’épée se manie à deux mains et le pommeau, très lourd, sert également à assommer l’adversaire.



Le « duel judicaire »

Le début du Moyen Âge marque également l’apparition du duel. L’épée et le pistolet ont été les armes traditionnellement utilisées. Une forme particulière de duel est celle du « duel judiciaire » : l’issue de l’affrontement, symbole du jugement de Dieu, avait valeur de preuve judicaire. À partir du XI e siècle, l’épée à deux mains est abandonnée au profit d’une nouvelle arme venue d’Espagne : la rapière. C’est une épée à lame longue et fine pour les coups d’estoc. Elle modifie le déroulement du duel où la ruse, la finesse et l’astuce remplacent la force.



L'abandon du duel

Avec le temps, le duel perd ce caractère judicaire ; il devient un moyen de venger son honneur. Il n’a cependant jamais été légalisé en France et de nombreuses lois s’y opposaient mais il avait toutefois gardé quelque chose d’officiel puisque pour se battre il fallait la permission royale. Les antagonismes entre les princes ont entretenu cette coutume ; ainsi Charles Quint provoqua François I er en duel en 1528, mais le combat n’eut jamais lieu. À partir d’Henri II, les rois ont refusé à leurs sujets le droit de se battre. En 1602, Henri IV décréta que la participation à un duel était passible de la peine de mort.